D’origine slovène, l’artiste suisse Mitja Tušek expose depuis le milieu des années 80. Ses peintures se jouent de la figuration et de l’abstraction. Les peintures figuratives sont presque abstraites, et dans les peintures abstraites la présence de l’image n’est jamais complètement évacuée. Les matériaux qu’il utilise participent de cette ambivalence : cire, plomb, pigment d’interférence, par leur pouvoir d’absorption ou de réflexion, provoquent une perception ambiguë de l’image ; on la devine plus qu’on ne la voit et pourtant on en conserve une présence presque palpable. Mitja Tušek présente ses premiers travaux à la Galerie Nelson en 1991 qui lui a consacré depuis trois autres expositions personnelles ; en 1992 il participe à la Documenta IX à Kassel; en 1993, il présente ses travaux à la Fondation Joan Miro à Barcelone sous le titre « Quelconque »; en 1998, il montre ses travaux au Museum of Modern Art (Oxford) et en 2000 à la Kohn Turner Gallery (Los Angeles) et à la Galerie Nelson.
Pour sa cinquième exposition à la Galerie Nelson, Mitja Tušek a choisi de montrer des œuvres ambivalentes, entre abstraction et figuration. Dans cette nouvelle série, l’artiste se penche sur le processus de création d’une image, à partir de la superposition des formes et des couleurs. Le motif de la femme se donne à voir sur un fond coloré abstrait, sans toutefois s’y détacher. L’ensemble est obtenu par la disposition de la laque sur une toile, que l’artiste superpose ensuite à une autre toile, sans autre intervention. Une fois que la couleur est sèche, il recommence le procédé, et ce jusqu’à ce que l’image apparaisse. L’artiste choisit alors de les présenter ensemble, en miroir, comme le positif et le négatif d’une même image ou de n’en présenter qu’une. Même lorsque ces œuvres sont exposées par deux, elles sont considérées comme œuvre unique : en effet, ce qui importe à l’artiste, c’est la manière de donner vie à une forme picturale. Les peintures les plus abstraites éclairent cette idée puisque parfois la forme d’un visage ou d’un corps est à peine saisissable.
Dans ces œuvres qui seront montrées pour la première fois, Mitja Tušek ne cesse d’explorer les multiples facettes de la peinture et d’en revisiter les thèmes pour proposer une approche novatrice, ambivalente, et parfois surprenante.
Pour sa cinquième exposition à la Galerie Nelson, Mitja Tušek a choisi de montrer des œuvres ambivalentes, entre abstraction et figuration. Dans cette nouvelle série, l’artiste se penche sur le processus de création d’une image, à partir de la superposition des formes et des couleurs. Le motif de la femme se donne à voir sur un fond coloré abstrait, sans toutefois s’y détacher. L’ensemble est obtenu par la disposition de la laque sur une toile, que l’artiste superpose ensuite à une autre toile, sans autre intervention. Une fois que la couleur est sèche, il recommence le procédé, et ce jusqu’à ce que l’image apparaisse. L’artiste choisit alors de les présenter ensemble, en miroir, comme le positif et le négatif d’une même image ou de n’en présenter qu’une. Même lorsque ces œuvres sont exposées par deux, elles sont considérées comme œuvre unique : en effet, ce qui importe à l’artiste, c’est la manière de donner vie à une forme picturale. Les peintures les plus abstraites éclairent cette idée puisque parfois la forme d’un visage ou d’un corps est à peine saisissable.
Dans ces œuvres qui seront montrées pour la première fois, Mitja Tušek ne cesse d’explorer les multiples facettes de la peinture et d’en revisiter les thèmes pour proposer une approche novatrice, ambivalente, et parfois surprenante.