La Galerie Nelson est heureuse de présenter la première exposition personnelle en France de l’artiste américaine Helen Mirra. A la croisée de plusieurs influences artistiques incluant l’Arte Povera et Fluxus, cette jeune artiste crée des œuvres à partir de matériaux simples comme le feutre, les vêtements usés, des morceaux de bois récupérés, des palettes de transport. Ces éléments généralement cousus, teintés ou assemblés, sont disposés au sol sous forme d’installations ou accrochés au mur. Ecrits, dessins, musiques expérimentales, films et installations sonores font également partie de son travail. Ses travaux ont été montrés lors d ‘expositions personnelles aux Etats-Unis : en 2001, à la Renaissance Society ; en 2002, au Whitney Museum of Art et en 2004-2005, au Dallas Museum of Art. Elle a également participé à de nombreuses expositions de groupe en Europe depuis les années 90 : au Kunstverein de Hamburg en 2002 puis à la Kunsthalle de Bâle l’année suivante. En 2003, elle a également participé à la 50eme Biennale de Venise.
Les pièces que nous présentons à la galerie ont été réalisées alors qu’Helen Mirra est en résidence à Berlin depuis presque un an, d’où l’utilisation d’un ensemble de palettes récupérées à proximité d’une voie de chemin de fer en Allemagne. Disposées au sol perpendiculairement au mur, superposées ou seules, ces palettes sont peintes par l’artiste dans des tons gris-vert, proches de leur couleur d’origine. Toutes les couleurs utilisées par l’artiste sont des teintes naturelles volontairement limitées : bleu, vert, brun, beige et gris. La géométrie des ensembles composés, leur situation dans l’espace, et les irrégularités du bois forment un ensemble homogène. Ses travaux proposent différents niveaux de lecture : les palettes sont plus spécifiquement associées au transport et donc au voyage également. Mirra crée un nouveau paysage à partir de ces objets en revenant à leur essence propre : le bois. Elle les peint, les vernit, tout en conservant les éventuelles traces de leur premier usage comme les traces d’huile, révélant discrètement leur passé et leur histoire. Elle cherche ainsi à faire ressortir la beauté intrinsèque de ces éléments. Elle travaille souvent à partir du mélange de références : historique, géographique, philosophique. Les palettes trouvées en Allemagne étaient proches de la voie de chemin de fer qui conduisait les Berlinois de Grünewald vers des camps. Référence discrète à l’Histoire mais également à l’environnement d’où elles proviennent : la forêt.
Helen Mirra est une artiste minimaliste et conceptuelle dont les œuvres complexes, subtiles et poétiques, traduisent une réflexion nouvelle à chaque fois. L’économie de moyens mis en œuvre dans son travail contraste avec la richesse de l’interprétation. Le recours à des médiums de récupération « naturels » (loin des matériaux industriels), à des techniques du passé comme l’usage de la machine à écrire, à des textes philosophiques du siècle dernier, tout cela donnant naissance à une forme de nostalgie – sans aucune référence romantique - qui habite l’œuvre.
Les pièces que nous présentons à la galerie ont été réalisées alors qu’Helen Mirra est en résidence à Berlin depuis presque un an, d’où l’utilisation d’un ensemble de palettes récupérées à proximité d’une voie de chemin de fer en Allemagne. Disposées au sol perpendiculairement au mur, superposées ou seules, ces palettes sont peintes par l’artiste dans des tons gris-vert, proches de leur couleur d’origine. Toutes les couleurs utilisées par l’artiste sont des teintes naturelles volontairement limitées : bleu, vert, brun, beige et gris. La géométrie des ensembles composés, leur situation dans l’espace, et les irrégularités du bois forment un ensemble homogène. Ses travaux proposent différents niveaux de lecture : les palettes sont plus spécifiquement associées au transport et donc au voyage également. Mirra crée un nouveau paysage à partir de ces objets en revenant à leur essence propre : le bois. Elle les peint, les vernit, tout en conservant les éventuelles traces de leur premier usage comme les traces d’huile, révélant discrètement leur passé et leur histoire. Elle cherche ainsi à faire ressortir la beauté intrinsèque de ces éléments. Elle travaille souvent à partir du mélange de références : historique, géographique, philosophique. Les palettes trouvées en Allemagne étaient proches de la voie de chemin de fer qui conduisait les Berlinois de Grünewald vers des camps. Référence discrète à l’Histoire mais également à l’environnement d’où elles proviennent : la forêt.
Helen Mirra est une artiste minimaliste et conceptuelle dont les œuvres complexes, subtiles et poétiques, traduisent une réflexion nouvelle à chaque fois. L’économie de moyens mis en œuvre dans son travail contraste avec la richesse de l’interprétation. Le recours à des médiums de récupération « naturels » (loin des matériaux industriels), à des techniques du passé comme l’usage de la machine à écrire, à des textes philosophiques du siècle dernier, tout cela donnant naissance à une forme de nostalgie – sans aucune référence romantique - qui habite l’œuvre.